Sur la façade atlantique le matin c’est calme mais très très souvent le retour du soir c’est un peu plus sportif une fois je me suis fait peur par des creux de 3 , 4 mètres sur une distance de 3 , 4 mn arrivée au port j’en mené pas large
La spécificité du Pertuis breton (qu'il doit partager avec son cousin d'Antioche), c'est que c'est une baignoire qui se remplit et se vide aux deux extrémités en générant des courants de marée opposés. Il y a donc toujours un endroit où le vent s'oppose au courant.
Si on ajoute la brise thermique, parfois soutenue l'été, qui tourne dans la journée, il y tous les ingrédients pour se faire chahuter le matin et l'après-midi.
Néanmoins, la règle générale pour améliorer le confort, c'est de remonter vers le nord le matin, et de descendre vers le sud l'après-midi.
La descente vers le sud même le matin est généralement confortable, la houle se diffracte en contournant l'île de Ré et se retrouve du coup arrière à une vitesse d'un peu moins de 20 noeuds.
Cette règle générale est compatible avec un apéro sur le banc. Tu pars le matin vers le nord, apérote à BM sur le banc, et repars vers le sud avec le flot. Il faut bien rester le long de la côte pour redescendre (pas trop non plus) parce que plus vers le continent, le courant porte au nord !
Le passage du pont est souvent un peu plus chahuté. C'est sûr que le courant y est plus fort, que les fonds remontent bien, et qu'enfin, à mi-marée, le courant a une tendance schizophrène dans le coin.